Monday, July 19, 2010

20 diplômes pour une entrée directe sur le marché du travail


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Chaque étudiant investit des années pour son diplôme. Cela en vaut-il la peine? Et quelles études mènent rapidement à un emploi? Références a étudié le return-on-investment de 20 diplômes.
L'étude sur laquelle cet article est basé provient de la VDAB, le pendant flamand du Forem. Ces chiffres couvrent la période 2008-2009 et concernent donc principalement les étudiants flamands fraîchement diplômés.

Le plus fructueux : le bachelier professionnel

Le cauchemar de la ‘génération perdue’ ne s’applique pas aux jeunes titulaires d’un bon diplôme. « Les masters et les bacheliers professionnels résistent bien à la crise », selon André Van Hauwermeiren. Mais tous les hauts diplômes ne garantissent pas forcément le succès. Il y a également de ‘mauvais’ diplômes. André Van Hauwermeiren: « Les bacheliers professionnels constituent aujourd’hui le niveau d’étude le plus fructueux. Mais même parmi les bacheliers professionnels il y a de moins bons diplômes, comme les techniques audiovisuelles (une orientation avec un surplus permanent de candidats), les techniques de communication et le journalisme (sur un marché avec un surplus de candidats, les bacheliers en trois ans sont en difficulté, car les entreprises donnent la priorité aux masters en quatre ans) et la décoration d’intérieur (particulièrement sensible à la crise).

Des orientations sans débouchés

Les bacheliers académiques trouvent plus difficilement des débouchés sur le marché du travail. « Ces études ne sont pas totalement terminées, car elles forment une passerelle vers un degré universitaire », explique André Van Hauwermeiren. Parmi les masters également, on retrouve quelques mauvais tremplins. André Van Hauwermeiren : « Trouver un emploi rapidement ou pas dépend aussi du fait que le jeune a fait un choix conscient d’orientation. De nombreux jeunes sont dans le doute et choisissent des études qui ont peu de débouchés par la suite, comme la criminologie, les sciences sociales et politiques (à l’exception de la sociologie’), l’histoire, les sciences de la communication, l’archéologie, la psychologie, la médecine vétérinaire et la philosophie.

« Deux femmes pour remplacer un homme »

« Si la conjoncture est bonne, les hommes se portent bien. Les femmes souffrent moins d’une économie cahotante. Elles choisissent en général des orientations qui sont moins sensibles aux caprices de la conjoncture, comme infirmière », explique André Van Hauwermeiren. Il craint que nous foncions vers une pénurie de dentistes et de médecins, parce que ces fonctions sont plutôt occupées par des femmes: « Pour remplacer un homme, il faut deux femmes. Les femmes se tiennent en effet strictement à leurs heures de travail car elles  ont encore des occupations familiales en plus de leur emploi. »

Le diplôme: déterminant pour la vie?

Le diplôme n’est pas seulement déterminant au début de la carrière. Nombreux sont ceux qui y restent enchaînés toute leur vie. « Nous voulons de toute urgence changer cette situation. Si un poste se libère dans une entreprise, celle-ci demande souvent de nouveaux diplômes, comme la communication ou les arts audiovisuels. Les plus de 50 ans qui ont toutefois l’expérience pour le boulot ne sont pas pris en considération parce qu’ils ne détiennent pas le bon diplôme. C’est pourquoi nous voulons mettre sur pied un système qui permette de définir un poste vacant selon les compétences exigées. Car un comptable n’est pas l’autre. Comment l’employeur intéressé sait-il  si un comptable est familier avec les finesses de l’impôt des sociétés? Nous voulons mettre ces différences en évidence », conclut André Van Hauwermeiren. Il ne reste qu’à attendre de voir si cela sonne le glas de la dominance du diplôme.

Les 20 meilleurs diplômes sur le marché du travail


Diplôme
Taux de chômage*
1 an après le diplôme
Salaire de départ brut
Salaire brut
après 10 ans
Augmentation
après 10 ans
Dentisterie
0%
2.590€
4.804€
85%
Mathématique
0%
2.203€
3.609€
64%
Chimie
0%
2.203€
3.609€
64%
Ingénieur commercial
0%
2.189€
4.260€
95%
Imagerie médicale
0%
1.943€
2.800€
44%
Médecine
0,4%
2.590€
4.804€
85%
Sciences pharmaceutiques
0,5%
2.736€
4.100€
50%
Infirmier
0,5%
2.051€
2.600€
27%
Bio-ingénieur
1%
2.320€
3.756€
62%
Construction
1,7%
1.096€
2.655€
39%
Soins de santé
2,5%
2.097€
3.096€
48%
Ingénieur civil
2,8%
2.600€
4.206€
62%
Electromécanique
2,9%
1.943€
2.800€
44%
Sciences religieuses
4,2%
1.992€
3.014€
51%
Sciences du mouvement et de la revalidation
4,8%
1.964€
2.600€
32%
Sciences industrielles et technologie
4,8%
1.943€
2.800€
44%
Architecture
4,8%
1.709€
3.050€
78%
Droit et notariat
4,9%
2.159€
3.880€
80%
Sciences commerciales et gestion des entreprises
5%
1.992€
3.310€
66%
Biotechnique
5,1%
2.159€
3.725€
73%
Source: VDAB - 2008/2009

*Taux de chômage mesuré selon le nombre de diplômés qui sont encore chercheurs d’emploi après un an, par rapport au nombre total de diplômés de cette orientation.


Texte: Erik Verreet

Lire aussi:

Je confirme : il y a des

Je confirme : il y a des ingénieurs commerciaux qui n'ont pas de travail, et une des excuses les + courantes pour ne pas les engager est leur "manque d'expérience". Alors 0%, pas d'accord ; 0.05% peut-être. Si pas plus

Débouchés en criminologie..

Vous soulignez le peu de débouchés suite à un diplôme en criminologie notamment. J'ai le diplôme de criminologie et je cherche justement à savoir si des postes sont toutefois possibles ayant 9 ans d'expérience. Y-a-t-il des emplois qui correspondent à ce type de profils...?

Les orientations sans débouchés

Je suis licenciée en histoire et en sciences politiques depuis 4 ans. Je n'ai pas l'impression d'avoir été dans le doute lorsque j'ai choisi mes études, et je n'ai jamais été au chômage... Il faudrait peut-être être un peu plus objectif lorsqu'on rédige un article ... Tiens donc, l'objectivité, une notion qu'on approfondit en 1ère candi en histoire ... ;-)
Ce qui compte, ce ne sont pas tant les compétences au sortir des études, le comportement et le potentiel jouent énormément.
Courage en tout cas à tous les futurs diplômés qui liront avoir fait un "mauvais choix"... Les recruteurs ne se limitent pas à cette liste !

Très bonne remarque

Très bonne remarque

Source de l'étude

Bonjour,
Vous avez raison. Nous avons omis de citer la source des ces chiffres et c'est une erreur de notre part bien entendu. Cette étude a donc été menée par le VDAB, le pendant flamand du Forem sur la période 2008-2009. Sous peu, nous allons recevoir les chiffres du Forem que nous pourrons confronter. Les chiffres concernent donc avant tout les étudiants flamands diplômés. Bien à vous.
La rédaction.


Chimie: 3ème de la liste avec 0% de taux de chômage ....

Je ne comprend pas d'où vient ces choix de diplômes. Les pourcentages sont certainement exagérés.  Je cherche depuis 4 ans (>650 candidatures), je suis chimiste (+ 2 autres diplômes sup.). Je suis régulièrement controlé par l'ONEM et le FOREM qui confirment les difficultés pour les professions scientifiques. Toutes les agences d'Interim me disent: "les chimistes, c'est très peu demandé - pas jamais mais très rare !" Le peu d'annonces de chimistes sont souvent fausses (pas d'engagement réel) ou redondantes (5 à 10 sociétés de recrutement pour le même poste réel).
D'où viennent ces statistiques ? Qui les vérifie , qui contrôle les sources et surtout comment ?
Cordialement.




Total et autres companies

Total et autres companies pétrolières engagent des chimistes...

Non, vraiment

Non, vraiment ????......................Total et autres compagnies ne pourvoient pas à l'emploi de tous les diplômés..................

chimie

Pour le secteur de la chimie (et les sciences en général), il vaut mieux être BAC (gradué) que master ou ingénieur. Lorsque j'ai terminé ingénieur chimiste, pratiquement personne de ma promotion n'avait trouvé de travail. Beaucoup se sont réorienté (ou prof secondaire dans une branche scientifique, pas nécessairement chimie) et c'est pourquoi cette étude est complètement biaisée car ce n'est pas parce qu'on est plus au chômage qu'on a trouvé du travail en rapport direct avec le diplôme.
Les gradués en chimie par exemple trouvent plus facilement un travail, avec moins d'exigences (anglais pas toujours nécessaire, connaissances informatiques ou logiciels,...), des heures sup récupérées ou payées, et peuvent travailler dès 21ans. Avec un diplôme universitaire, on fini les études plus tard voire beaucoup plus tard vu la difficulté des études et le besoin ou nécessité d'avoir parfois un second diplôme + connaissances en langues (anglais,...) et informatique... il y a moins d'opportunités d'offres d'emploi (plus besoin d'ouvriers ou techniciens que de managers ou ingénieurs) Bref, en faisant le compte, un universitaire gagne moins bien sa vie pendant longtemps et peu arrivent à évoluer convenablement à des postes plus lucratifs ou intéressants

clair

Tout à fait d'accord...J'ai fait ingé industriel en chimie et ça fait 3 ans que je cherche. je viens à présent de trouver: des missions intérimaires de remplacement dans un labo pour l'été........C'est vraiment pas le luxe mais bon, je suis quand même contente car jusqu' alors, lorsque je postulais à des places en labo, on rejetait direct ma candidature car "trop qualifiée". Et alors ??? Qu'est-ce que ça change si j'accepte (de très bon coeur-déjà bien contente d'avoir un job) le salaire d'un gradué ??? Et lorsque je postule à des places d'ingénieur, c'est : pas d'expérience, pas assez bon niveau d'anglais, pas ceci, pas cela, etc. Il est clair qu'on a bien plus besoin de bacheliers (ensemble du personnel du labo) que d'ingénieurs ou licenciés (1 personne à la tête).  Et bien d'accord aussi sur les chiffres annoncés dans l'article : OK presque pas de chômage après 1 an mais p-t tout simplement pcq les gens se sont lassés de chercher et se sont réorientés. Par contre, les chiffres d'évolution de salire, eux, sont probablement basés sur les chanceux qui ont trouvé dans le domaine....

Les 20 meilleurs diplômes sur

Les 20 meilleurs diplômes sur le marché du travail ?
Encore un texte inutile. J'ai un diplôme d'ingénieur commercial, mais pas d'emploi depuis la fin de mes études il y a plus d'un an car je ne suis pas assez "commercial" ou "profil psychologique inadapté pour cette fonction" ou "candidats au profil + en rapport avec exigences de la fonction" !! Je parie que d'autres diplômés dans les catégories où le {Taux de chômage* 1 an après le diplôme} est de 0% dans le tableau sont eux aussi sans emploi un an après !

Moi, une recruteuse m'a dit

Moi, une recruteuse m'a dit ce matin que les tests psychologiques et psychotechniques ne servent qu'à donner une raison "objective" à un refus car ce qui importe c'est l'interview RH. Donc, même de mauvais résultats aux tests ne sont pas éliminatoires, du moment que l'interview RH est réussie, donc que votre tête ou votre personnalité plaît au recruteur. Et peu importe ce que vous dites, répondez comme bon vous semble à ses questions (hormis des choses déplacées, hors de propos ou invraissemblables), ce qui compte c'est la façon de répondre, c'est l'emballage et pas le contenu. Si vous avez le "bon profil", ça roule, aucun soucis. Pour être embauché, les compétences viennent après (loin après, vers le 3ème entretien, juste avant de discuter de votre salaire, c'est navrant!!!), les recruteurs vont à "l'essentiel": votre personnalité. Or, la personnalité ne se change pas ou très très peu, est un facteur secondaire loin derrière les compétences. Si vous n'avez pas une attitude commerciale, vous êtes mal barré. Même si le job pour lequel vous postulez implique que vous deviez travailler seul devant votre écran, vous devez être un commercial qui présente bien. Votre personnalité doit être attirante et charismatique, sinon c'est foutu. On est là pour bosser sérieusement, pas pour vendre des disques ou des films juste parce que notre tête de "beau gosse" est sur la boîte ou l'affiche.

à l'ingénieur Commercial

0 % ne veut pas dire 0 personnes. Question de mathématique et de bon sens. Un ir Bio.

bon sens

Autre question de bon sens : ce qu'il voulait dire par là , c'est que lui est au chômage et qu'il en connait sûrement d'autres. Moi aussi d'ailleurs, je connais des ingénieurs commerciaux qui ne trouvent pas. Donc, même si 0 % signifie ici 0,01 %, est-ce un chiffre bien réel ??? Et pas plutôt 4 % ou quoi...???

à l'ingénieur Commercial

Je confirme les dires de l'IR Bio. Par contre il faudra m'expliquer la différence entre un ingénieur commercial et un master (licence) en sciences economiques et gestions. Je tiens quand même à rappeler à tout le monde que le terme "ingénieur" ne peut être utilisé à tout va...je vous renvoie sur le dico.

La différence en pratique est

La différence en pratique est qu'en ingénieur, il y a des cours de mathématiques plus poussés, des cours de physique, chimie, technologies, ... Tandis qu'en sciences, ils sont plus orientés sur les langues, managements internationales, marketing, ... L'ingénieur com sert de relai entre l'ingénieur civil, industriel et le monde éco. D'après certains profs, l'ingénieur peut être amené à diriger une équipe composée de sciences éco et de gestion. Voilà ce qu'on nous dit en tout cas. :)

n'importe quoi

Avoir un diplôme d'ingénieur commercial ou un master en sciences de gestion, ça revient à peu de choses au même. Je suis en dernière année en école de commerce et je peux vous dire que 95% des employeurs prennent indifféremment un diplômé en ingénieur de gestion ou en sciences de gestion (sauf dans des missions précises où il faut des connaissances en sciences). Un ingénieur de gestion n'a pas plus de chances de diriger une personne qui a fait un master en sciences de gestion qu'une personne ayant un diplôme en sciences de gestion a de chances de diriger une ingénieur commercial.
Lorsque l'enquête parle de "Sciences commerciales et gestion des entreprises", c'est un terme général qui ne reprend pas uniquement les diplômés universitaires mais également des nombreux diplômes de bachelier/graduat (comptabilité, assurances, commerce, etc.), au contraire du vocable "ingénieur commercial" qui ne reprend que des diplômes universitaires. Si l'étude donnait le détail pour les master en sciences de gestion, la fourchette serait bien entendu la même que pour les ingénieurs de gestion.

faut pas pousser

Un master en sciences de gestion va se faire diriger par un ingénieur de gestion ?
Faut pas pousser quand même. Ca vient surement des peteux de Solvay ce genre de bêtises.
La vérité est qu' un ingenieur de gestion est plutôt destiné au monde industriel ou pharma.
Un licencié en sciences de gestion a une ouvertue bcp plus globale (axée finance quand même). Son diplôme lui ouvre normalement bcp plus de porte.
Après il y a les réputations d'école comme Solvay qui fait que ... mais à la base ce diplôme est moins généraliste que un master en sciences de gestion.

la grande différence entre

la grande différence entre les sciences de gestion et l'ingéniorat de gestion n'est pas dans l'étendue de fonctions accessibles mais bien dans le fait que les études d'ingénieur de gestion/commercial sont généralement (pour ne pas dire toujours) plus exigeantes. Les diplômés de cette filière auront donc souvent la préférence des recruteurs. néanmoins cela n'empêche pas, comme partout, qu'un diplôme en sciences de gestion soit plus brillant qu'un ingé de gestion!
quant à l'expression les "péteux de solvay", j'aimerais savoir d'où peut bien provenir une affirmation aussi péremptoire...

Ingénieur - Sciences de gestion

Je suis ingénieur de gestion et handelsingenieur (enfin, encore un examen lundi :s) et je confirme qu'il y a bel et bien une différence entre ces masters et ceux en sciences de gestion. Et celle-ci ne se situe pas, à mon sens, au niveau des compétences managériales. J'ai suivi tous les cours (même plus) de management que pouvaient avoir des sciences de gestion. En ingénieur la formation est complétée par des matières beaucoup plus scientifiques (math de l'ingénieur, chimie, physique, télétransmissions, réseaux, etc etc). En compensation, les sciences de gestion suivent des cours un peu plus généraux en droit, des options en finance etc. Par contre je ne pense pas que cela influence "qui va diriger qui". Tout est question de compétence(leadership,...), car une fois arrivé sur le marché du travail, je pense qu'on en a plus rien à faire des diplômes sur le terrain...
Cependant, je pense qu'en fonction des postes recherchés, les ingénieurs de gestion ont p-e la préférence des recruteurs. J'ai été engagé (advisory) en mars pour commencer en septembre prochain, et dans mon futur service, 90% des gens sont ingénieurs de gestion...

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